Fruit du métissage entre le snowboard, le VTT et le skateboard, le mountainboard est la nouvelle coqueluche des descendeurs. Pour les adeptes du free ride ou du free style, la pratique du mountainboard est possible sur l’herbe, la bitume, le sable dur, la terre ou toute autre surface roulante… Non encore strictement normalisé, le mountainboard est monté sur roues (quatre pour l’instant). Le board ou la planche sert d’assise pour la fixation des sangles appelées (footstraps) qui font office de stabilisateurs d’accroche. Les roues sont gonflables.
Le truc du mountainboard s’appelle justement les « trucks ». Ce sont ces axes qui font la différence entre les deux types de famille de mountainboard et qui rapprochent ceux à skate truks comme le skateboard et les channels truks, à suspension. La différence résidera dans la vitesse voulue par le parcours de glisse. Pour une faible vitesse, on peut se contenter du « skate truks ». Le channels truks sera utilisé pour les parcours plus exigeants. Le mountainboard est plus large et plus long que le skateboard et le choix des accroches (footstraps) en velcros ou des fixations à cliquet dépend de votre budget et de votre souhait d’être plus ou moins bien accroché. Pour l’instant, la pratique n’a pas permis de faire véritablement le choix entre ces deux choix techniques. Apparu en 1990 en Californie, le mountainboard a d’abord été un palliatif au snowboard. Son origine n’est pas très clair car la pratique du mountainboard s’est également développée en Angleterre. En toute objectivité, la raison commerciale mais surtout la recherche des passionnés ont simplement permis de faire des découvertes parallèles.
Créé à son origine pour dévaler les pentes de montagne, le mountainboard s’est urbanisé et sa pratique relève plus de la pratique urbaine que de la pratique dans un parc spécialisé en pente de ski sans neige. La pratique du mountainboard de plage se rapproche du beach surf. Hormis cette différence de taille, le mountainboard de plage permet une autre approche de style. Le point commun reste la traction éolienne.
Les champions en titre sont Lewis Wilby (kite mountaiboard champion d’Europe de freestyle) ou les têtes de proue comme Olivier Garet qui vient de remporter le championnat de France de kitemountainboard. Le mountainboard est en constante phase de recherche et de développement, comme l’amélioration des sensations et du vocable qui permet de décrire ces dernières. La planche s’appelle le plateau dont la souplesse variera suivant que l’on évolue en montagne, sur terre, sur béton ou sur gazon. A mesure que les logos s’exposent, le design s’impose car la pratique du mountainboard est aussi une forme de recherche de soi proche de la recherche philosophique, tout en constituant une volonté d’affirmer son envie juvénile d’indépendance et l’envie d’affirmer son oedipe. Les plateaux « Trampa » ou « MBS » sont les bons représentants de la pratique. Nouveau dans la gamme des loisirs, le mountainboard a déjà des adeptes et des aficionados. La pratique du mountainboard exige le port d’un casque, d’un protège-poignet, d’une genouillère, de gants et de coudières. La pratique la plus répandue est la descente sur herbe et des chemins en sous bois. La vente de matériel en est de plus en plus normalisée.
Chez Go sport, vous en trouverez dans toutes les gammes et de toutes les couleurs. Entre les truks en version skate, les truks en aciers et ceux en alu composite, le plus important est de trouver le modèle qui convient à votre corpulence, vos envies et vos moyens physiques de l’instant. Surtout, ne forcez pas les choses en vous laissant emporter par l’envie de démontrer vos compétences. Sport fun sans grand danger, le mountainboard peut se pratiquer en amateur ou en compétition. Les compétitions officielles se font en freestyle. Celle des pistes à bosses dit « boardercross », les versions plus fun de type big air, sont formatées à des pratiques moyennes de 45 minutes et attire les caméras. Les règles d’arbitrage sont assez bien élaborées mais le mieux c’est d’aller voir le club le plus proche de chez vous. Au-delà de la pratique de niche, le mountainboard est la porte ouverte à tous les autres sports de glisse. Un bon mountainboarder peut rapidement devenir un bon descendeur en snowboard (sport olympique), un bon descendeur en bmx (autre sport olympique) et ouvre même la pratique au windsurf et au beachsurf… Des sections sports études de cette discipline sont disponibles dans la plupart des grandes académies. Il faut vous renseigner pour connaître le club le plus proche de chez vous. Destiné aux spécialistes, c’est un sport où la concurrence n’est pas encore très rude.